dimanche 30 janvier 2011
SITES TOURISTIQUES, TOURISME D'AFFAIRES au Congo-Brazzaville
Congo
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SITES TOURISTIQUES, TOURISME D'AFFAIRES
1 CARACTERISTIQUES GENERALES :
- Climat/les saisons :
La République du Congo est située de part et d’autre de l’équateur, ce qui justifie l’existence d’un climat tropical humide et d’une température moyenne d’environ 20°c.
Elle compte quatre saisons :
- une petite saison sèche, entre janvier et mars. Durant celle-ci, la température moyenne varie entre 26 et 27°c.
- une saison des pluies, de mars à mai durant laquelle la température moyenne varie entre 26 et 28°c.
- une grande saison sèche, de juin à septembre avec une température moyenne variable entre 22 et 25°c. Il est important de prévoir quelques affaires chaudes en cette saison.
- une petite saison des pluies d’octobre à décembre, avec une température moyenne de 26°c.
- Relief :
Les caractéristiques géographiques congolaises sont très variées, avec ses savanes, plaines (Niari), montagnes (Chaillu et Mayombe), et plateaux (Batéké).
La grande forêt équatoriale dont la conservation figure parmi les grands débats internationaux recouvre plus de la moitié du territoire. Elle se subdivise en trois forêts : le chaillu (1 million d’hectares) et le mayombe (3,5 millions d’hectares), dans le sud du pays et la grande forêt du nord (13 millions d’hectares), précisément dans les départements de la Likouala, le Sangha et les Cuvettes.
Elle renferme une flore riche et très variée. Les espèces telles que les limbas, les okoumés, les sapellis atteignent des hauteurs de 40 à 60 mètres.
- Les pays frontaliers
Le Congo fait frontière à cinq pays : la République Centrafricaine au nord, l’Angola au sud, la République Démocratique du Congo (RDC) à l’est, le Cameroun au nord ouest et le Gabon à l’ouest.
Brazzaville, la capitale de la République du Congo et Kinshasa, celle de la RDC sont les plus rapprochées au monde. Séparées par le fleuve Congo, il suffit de 10 minutes pour rejoindre les deux capitales par voie fluviale. Ce fleuve s’étend sur 700km en RDC. Il abrite des animaux tels que les hippopotames et crocodiles, et de nombreux oiseaux agrémentent le paysage fluvial (hérons, aigles pêcheurs, mouettes et hirondelles).
- La répartition géographique de la population par religion.
Le Congo compte en général, 50% de chrétiens, 48% d’animistes et 2% de musulmans.
2 TOURISME D’AFFAIRE :
La majorité des grands hôtels accueille des séminaires et/ou conférences (cf fiche « sélection des hôtels et restaurants »).
Le palais du parlement, et le Centre Culturel Français (CCF) ont également des capacités d’accueil pour l’organisation de séminaires.
Le palais du parlement :
Situé sur le boulevard Alfred Raoul (ex boulevard des armées), il dispose de quatre grandes salles :
- Salle de congrès, d’une capacité de 1200 places à 450 000 f cfa/j (686€) ;
- Salle de conférence internationale, d’une capacité de 600 places à 425 000 f cfa/j (648€) ;
- Salle des banquets, d’une capacité de 500 places à 400 000 f cfa/j (611€) ;
- Salle des commissions, d’une capacité d’entre 50 et 60 places à 200 000 f cfa/j (305€) ;
Présence d’un cybercafé (1 000 f cfa l’heure) prés de la bibliothèque.
Contact :
M. Jean Paul BOUITI, Directeur Général
Tél : (242) 666 14 81
Tél : (242) 531 34 7, secrétariat
Le Centre Culturel Français (CCF) :
Le CCF d’une grande renommé à Brazzaville met à la disposition du public cinq salles :
- Salle SAVORGNAN DE BRAZZA, d’une capacité de 496 places à 200 000 f cfa la journée (de 9h à 18h) et 110 000 f cfa la demi-journée (de 9h à 13h ou de 14h à 18h), respectivement 305 et 168 € ;
- Salle André GIDE, d’une capacité de 100 places à 100 000 f cfa la journée (de 9h à 18h) et 50 000 f cfa la demi-journée (de 9h à 13h ou de 14h à 18h), respectivement 152 et 76€ ;
- Salle de formation, d’une capacité d’entre 80 et 100 places à 100 000 f cfa la journée (de 9h à 18h) et 50 000 f cfa la demi-journée (de 9h à 13h ou de 14h à 18h), respectivement 152 et 76€ ;
- Salle atelier, d’une capacité d’environ 50 places à 60 000 f cfa la journée (de 9h à 18h) et 30 000 f cfa la demi-journée (de 9h à 13h ou de 14h à 18h), respectivement 91 et 45€ ;
- Salle audio visuelle, d’une capacité d’environ 20 places à 30 000 f cfa la journée (de 9h à 18h) et 10 000 f cfa la demi-journée (de 9h à 13h ou de 14h à 18h), respectivement 45et 15€.
Contact :
M. Christian BURGUE , Directeur
Tél : (242) 81 19 00/ 81 17 05/ 661 07 02
Fax : (242) 81 38 55
E-mail : ccfbrazzaville@yahoo.fr
Il y a possibilité de naviguer à l’Espace Cyber DOC (l’espace d’un particulier).
Capacité : 15 places
Coût de la navigation : 500 f cfa (0,76€) l’heure
Envoie d’un fax : 2 000 f cfa
Réception d’un fax : 1 000 f cfa
Il y a aussi la possibilité de naviguer avec un ordinateur personnel après la configuration de celui-ci à 7 000 f cfa et payer la navigation par heure à 500 f cfa comme tous les autres clients.
Particularité : une fois l’ordinateur configuré, vous avez la possibilité de naviguer à moins que celui-ci s’abîme. L’utilisation est à durée indéterminée, même après une longue absence au Congo.
Contact :
M. Alain NDALLA, gestionnaire
Tél : (242) 666 41 23
Fax (transféré) : (+33) 153016993
E-mail : alaindalla@yahoo.fr
Quelques Imprimeurs de la ville :
Imprimerie Auguste :
B.P : 1737 Brazzaville
Tél / Fax: (242) 81 50 77
Contact : M. INDOTI
Imprimerie Saint Paul :
B.P : 239 Brazzaville
Tél : (242) 81 36 03
Fax : (242) 81 36 04
E-mail : ispbrazza@caramail.com
Contact : M. Maurice OGNAMI
Imprimerie Nouvelle:
B.P : 239 Brazzaville
Tél : (242) 81 36 03
Fax : (242) 81 36 04
E-mail : ispbrazza@caramail.com
Contact : M. Maurice OGNAMI
3 LOISIRS ET EXCURSIONS :
A Brazaville
- Visites :
● L’Ecole de peinture de Poto-poto
L’école de peinture de Poto-poto est devenue aujourd’hui une institution très renommée de par sa diversité en production artistique. Dans cette école, la peinture est basée sur des scènes de marché, des danses rituelles, des portraits des femmes, d’anciens du village etc.
La peinture au Congo intègre également les cultures ancestrales, on y trouve des tableaux peints et ornés en tissus de raphia, morceaux de canari, perles, feuilles séchées de bananiers et bien d’autres.
Ces mêmes tableaux peuvent être retrouvés au centre ville devant la grande poste.
● Le marché artisanal du plateau
Ce marché, situé au cœur du centre ville de Brazzaville est un carrefour de toutes sortes d’œuvres d’art. On y trouve des produits de sculpteurs, vanniers, tisserands, peintres, potiers…
Les tissus en raphia, les pagnes et tenues teintés à l’africaine, chaussures et sandales artisanales.
● Le marché artisanal de « bifouiti »
Tirant son nom du quartier qui l’abrite et situé à 1km du pont du Djoué, ce marché offre une grande production des objets de vannerie et de sculpture.
- Activités sportives:
Dans la plupart des hôtels de la place il est possible de pratiquer les sports tels que : la natation, le ping-pong, le basket-ball, le badminton, le billard américain, les tennis de terrain et de table, le golf, etc.
● Le Tennis Club de Brazzaville
Situé dans la cité Emile Biayénda, à deux minutes du Palais du parlement. Les différents sports suivants peuvent être pratiqués au Tennis club : Tennis, Squash, Ping-pong, Badminton, Natation, Volley-ball et Pétanque.
Modalités d’accès :
40 000 f cfa (61€) le mois (tarif passager)
240 000 f cfa (366€) l’année et par personne (tarif membre)
360 000 f cfa (549€) l’année et par couple plus cinq enfants au plus (tarif membre)
Il y a un bar ouvert au publique
Heures ouvertures : 7h à 20h 50, du lundi au dimanche
Tél : (242) 662 35 12/ 538 26 59
- Où sortir ?
1- RESTAURANT L’ORCHIDEE
Derrière le Ministère des Travaux Publics
Tél : (242) 660 67 32
2- RESTAURANT LE JARDIN DES SAVEURS
En diagonal de l’hôtel OLYMPIC PALACE
B.P : 264 Brazzaville
Tél : (242) 81 17 74
Mobile : (242) 536 51 04
3- RESTAURANT LE SYMPATHIC
Rond point City center, derrière l’immeuble de la CNSS
B.P : 329 Brazzaville
Tél : (242) 677 81 43/ 666 41 36
Dans les environs de Brazzaville
Les alentours de Brazzaville et le long du fleuve Congo offrent des intérêts variés. Il est possible d’admirer les rapides au sud de Brazzaville, tout en déjeunant dans le restaurant du même nom. Plusieurs petites îles splendides contribuent à la beauté du fleuve Congo.
Il est possible de passer la journée à :
- L’île M’Bamou, située à 30 km de Brazzaville, avec sa belle forêt de rôniers. C’est aussi le fief d’un grand nombre de pêcheurs. Les conditions d’hébergement n’étant pas bonnes, il est conseillé d’y passer seulement la journée ;
- Maloukou Tréchot (situé à 65 km de Brazzaville par voie routière et à environ 45 km par voie fluviale) ;
- Kintélé (28 km de Brazzaville) ;
- Ile Faignon (29 km de Brazzaville)
A Pointe-Noire
Poumon économique du pays, la ville s'ouvre sur l'océan atlantique et possède les clubs restaurants permettant de profiter de la mer.
Le tourisme forestier, encore à développer, fait l'objet d'initiatives privées : possibilité de louer un chalet le week-end dans les forêts du Kouilou. Organisation de quelques parties de chasse par les expatriés résidants à Pointe-Noire.
A 15 kilomètres au sud de Pointe-Noire, dans le département du Kouilou, MALONDA LODGE, situé en bord de mer, est un lieu d’hébergement grand standing au décor raffiné. www.malondalodge.com
4 LES PARCS NATIONAUX :
- Le Parc National Nouabale-Ndoki
Crée par décret présidentiel n° 93/727 du 31 décembre 1993, est l'un des grands parcs d'Afrique Centrale couvrant une superficie de 426 800 hectares et tire son nom de deux rivières : la rivière NOUABALE et la rivière NDOKI. Cette nature abrite d'importantes populations de grands mammifères (éléphants, gorilles, chimpanzés). Cet écosystème demeure pour l’instant intact et non perturbé. Il n'a pas été habité par des agriculteurs depuis au moins 900 ans.
- Le Parc National d'Odzala :
Situé dans la partie septentrionale du pays, le parc d'Odzala couvre une superficie de 13 000 km2. La forêt équatoriale qui l'occupe y est particulièrement intacte mais compte des nombreuses salines permettent l'observation de la faune par les visiteurs.
Ce parc a connu une médiatisation importante, il est réputé pour ses éléphants et buffles de forêt, le parc abrite également plusieurs variétés d'antilopes : céphalopodes (Grimm, Maxwell), sylvicapres, chevrotains aquatiques, sitatunga, ainsi que les rarissimes bongos ; de nombreux singes : gorilles, chimpanzés, cercopithèques, colobes, ect…, des fauves (lions et léopards), des hylochères, potamochères et des hyènes tachetées.
On y recense actuellement plus de 100 espèces de mammifères, 15 espèces de primate (nombre exceptionnel), 430 espèces d'oiseaux. Plus de 1 500 espèces de plantes sont d'ores et déjà identifiées dans le parc.
Ce parc possède un nombre important de campements bien équipés à partir desquels on peut effectuer des remontées des rivières Mambili, Mboko, Maya, Lossi et Ekenia.
Il est fermé de mai à novembre.
Le tourisme d'affaire, s'y pratique par petit groupe.
Du point de vue climatique, le parc national d'Odzala possède une variation de température très complexe, utile à noter pour tous touristes / chercheurs :
- de janvier à février, période recommandée pour le tourisme
- de mars à mai, une belle luminosité pour les photos.
- de juin à août, période peu favorable à la photographie.
- de septembre à décembre, période favorable pour la remontée des rivières par pirogue et pour la photographie.
- Le Parc National Konkouaty :
Situé au sud du pays et irrigué par plusieurs rivières. Le Konkouaty possède plusieurs espèces animales avec un panorama magnifique pour tout touriste et chercheurs.
4 CONTACTS UTILES
- Direction du Tourisme :
B.P : 456 Brazzaville
Mobile : (242) 535 38 84
E-mail : mcatcongo@yahoo.fr
Directeur du tourisme : M. A. YEMBE KIBAMBA
- Ministère du Tourisme
B.P : 456 Brazzaville
Tél : (242) 81 04 52
Fax: (242) 82 56 45
- Agences de voyages et de tourisme :
Univers voyages
Tél : (242) 82 50 75 / 49 57
Congo Travel and Hotel
Tél : (242) 82 55 39
Fax: (242) 82 56 45
Univers sl Travel Congo
Tél : (242) 81 18 15
Fax: (242) 81 17 67
Hongora Group
Tél : (242) 82 22 93
Augmentation de la production du cacao dans la Likouala
Augmentation de la production du cacao dans la Likouala
Selon un document du conseil départemental de la Likouala, la production du cacao s’est nettement améliorée en 2010 dans cette région avec 400 tonnes, contre 49 tonnes en 2009, et rapportant environ 260 millions francs CFA.
Cette augmentation de la production est le résultat du nouveau programme en matière agricole qui a été mis en place par le gouvernement, dont l’objectif est d’inciter les populations rurales à s''intéresser de nouveau aux cultures de rente, notamment le cacao et le café.
Ces cultures ont été abandonnées, il y a près de deux décennies, suite à la liquidation de l'office du café et du cacao (OCC), une entreprise étatique qui s'occupait de la commercialisation de ces produits. A cause de cette liquidation, les producteurs ont abandonné leurs plantations, faute d’acheteurs. Les départements de la Likouala et la Sangha, qui occupaient la première place dans la production du café et du cacao, avec plus de 70% de la production nationale, ont connu une baisse économique.
La nouvelle politique du gouvernement va favoriser la relance de l’activité agricole. En effet, longtemps dépendant du pétrole, qui contribue à près de 70% au budget de l'État, le Congo est en train d’injecter des sommes d’argent pour appuyer le développement de l'agriculture et diversifier son économie.
Selon la Banque mondiale, le Congo est devenu un pays d'importation à cause de l'insuffisance de la production agricole. Pays à vocation agricole au regard de la richesse de son sol et de l'abondance en eau, le Congo dépense chaque année près de 120 milliards francs CFA en importation de denrées alimentaires, selon les données de la FAO.
Le gouvernement congolais a lancé, en 2008, le projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes agricoles (PDARP), cofinancé par un don de l'Association Internationale de Développement (IDA) à 20 millions de dollars et l’État congolais avec 20 millions de dollars. Il est exécuté sur une période de cinq ans dans huit des dix départements administratifs du pays.
Ce projet vise à doter les populations vivant en milieu rural des possibilités d'accroître leurs revenus en leur fournissant des technologies agricoles améliorées et des infrastructures de marché dans le but de réduire la pauvreté.
En outre, le Congo s’est engagé dans le processus du programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), lancé par l’Union Africaine (UA) et le Nouveau partenariat pour le développement d’Afrique (NEPAD), dont le but est d’accélérer la croissance par la promotion du développement agricole. Grâce à ce programme, le secteur agricole est en pleine mutation au Congo.
Les pouvoirs publics souhaitent réformer ce secteur par le biais de la mécanisation, du désenclavement des petits producteurs et l’agrandissement de la surface moyenne des parcelles, afin de rendre compétitive l’agriculture nationale.
Ces cultures ont été abandonnées, il y a près de deux décennies, suite à la liquidation de l'office du café et du cacao (OCC), une entreprise étatique qui s'occupait de la commercialisation de ces produits. A cause de cette liquidation, les producteurs ont abandonné leurs plantations, faute d’acheteurs. Les départements de la Likouala et la Sangha, qui occupaient la première place dans la production du café et du cacao, avec plus de 70% de la production nationale, ont connu une baisse économique.
La nouvelle politique du gouvernement va favoriser la relance de l’activité agricole. En effet, longtemps dépendant du pétrole, qui contribue à près de 70% au budget de l'État, le Congo est en train d’injecter des sommes d’argent pour appuyer le développement de l'agriculture et diversifier son économie.
Selon la Banque mondiale, le Congo est devenu un pays d'importation à cause de l'insuffisance de la production agricole. Pays à vocation agricole au regard de la richesse de son sol et de l'abondance en eau, le Congo dépense chaque année près de 120 milliards francs CFA en importation de denrées alimentaires, selon les données de la FAO.
Le gouvernement congolais a lancé, en 2008, le projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes agricoles (PDARP), cofinancé par un don de l'Association Internationale de Développement (IDA) à 20 millions de dollars et l’État congolais avec 20 millions de dollars. Il est exécuté sur une période de cinq ans dans huit des dix départements administratifs du pays.
Ce projet vise à doter les populations vivant en milieu rural des possibilités d'accroître leurs revenus en leur fournissant des technologies agricoles améliorées et des infrastructures de marché dans le but de réduire la pauvreté.
En outre, le Congo s’est engagé dans le processus du programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), lancé par l’Union Africaine (UA) et le Nouveau partenariat pour le développement d’Afrique (NEPAD), dont le but est d’accélérer la croissance par la promotion du développement agricole. Grâce à ce programme, le secteur agricole est en pleine mutation au Congo.
Les pouvoirs publics souhaitent réformer ce secteur par le biais de la mécanisation, du désenclavement des petits producteurs et l’agrandissement de la surface moyenne des parcelles, afin de rendre compétitive l’agriculture nationale.
Samedi 29 Janvier 2011 - 14:22
Gaspard Lenckonov
Mossendjo
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