Augmentation de la production du cacao dans la Likouala
Selon un document du conseil départemental de la Likouala, la production du cacao s’est nettement améliorée en 2010 dans cette région avec 400 tonnes, contre 49 tonnes en 2009, et rapportant environ 260 millions francs CFA.
Cette augmentation de la production est le résultat du nouveau programme en matière agricole qui a été mis en place par le gouvernement, dont l’objectif est d’inciter les populations rurales à s''intéresser de nouveau aux cultures de rente, notamment le cacao et le café.
Ces cultures ont été abandonnées, il y a près de deux décennies, suite à la liquidation de l'office du café et du cacao (OCC), une entreprise étatique qui s'occupait de la commercialisation de ces produits. A cause de cette liquidation, les producteurs ont abandonné leurs plantations, faute d’acheteurs. Les départements de la Likouala et la Sangha, qui occupaient la première place dans la production du café et du cacao, avec plus de 70% de la production nationale, ont connu une baisse économique.
La nouvelle politique du gouvernement va favoriser la relance de l’activité agricole. En effet, longtemps dépendant du pétrole, qui contribue à près de 70% au budget de l'État, le Congo est en train d’injecter des sommes d’argent pour appuyer le développement de l'agriculture et diversifier son économie.
Selon la Banque mondiale, le Congo est devenu un pays d'importation à cause de l'insuffisance de la production agricole. Pays à vocation agricole au regard de la richesse de son sol et de l'abondance en eau, le Congo dépense chaque année près de 120 milliards francs CFA en importation de denrées alimentaires, selon les données de la FAO.
Le gouvernement congolais a lancé, en 2008, le projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes agricoles (PDARP), cofinancé par un don de l'Association Internationale de Développement (IDA) à 20 millions de dollars et l’État congolais avec 20 millions de dollars. Il est exécuté sur une période de cinq ans dans huit des dix départements administratifs du pays.
Ce projet vise à doter les populations vivant en milieu rural des possibilités d'accroître leurs revenus en leur fournissant des technologies agricoles améliorées et des infrastructures de marché dans le but de réduire la pauvreté.
En outre, le Congo s’est engagé dans le processus du programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), lancé par l’Union Africaine (UA) et le Nouveau partenariat pour le développement d’Afrique (NEPAD), dont le but est d’accélérer la croissance par la promotion du développement agricole. Grâce à ce programme, le secteur agricole est en pleine mutation au Congo.
Les pouvoirs publics souhaitent réformer ce secteur par le biais de la mécanisation, du désenclavement des petits producteurs et l’agrandissement de la surface moyenne des parcelles, afin de rendre compétitive l’agriculture nationale.
Ces cultures ont été abandonnées, il y a près de deux décennies, suite à la liquidation de l'office du café et du cacao (OCC), une entreprise étatique qui s'occupait de la commercialisation de ces produits. A cause de cette liquidation, les producteurs ont abandonné leurs plantations, faute d’acheteurs. Les départements de la Likouala et la Sangha, qui occupaient la première place dans la production du café et du cacao, avec plus de 70% de la production nationale, ont connu une baisse économique.
La nouvelle politique du gouvernement va favoriser la relance de l’activité agricole. En effet, longtemps dépendant du pétrole, qui contribue à près de 70% au budget de l'État, le Congo est en train d’injecter des sommes d’argent pour appuyer le développement de l'agriculture et diversifier son économie.
Selon la Banque mondiale, le Congo est devenu un pays d'importation à cause de l'insuffisance de la production agricole. Pays à vocation agricole au regard de la richesse de son sol et de l'abondance en eau, le Congo dépense chaque année près de 120 milliards francs CFA en importation de denrées alimentaires, selon les données de la FAO.
Le gouvernement congolais a lancé, en 2008, le projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes agricoles (PDARP), cofinancé par un don de l'Association Internationale de Développement (IDA) à 20 millions de dollars et l’État congolais avec 20 millions de dollars. Il est exécuté sur une période de cinq ans dans huit des dix départements administratifs du pays.
Ce projet vise à doter les populations vivant en milieu rural des possibilités d'accroître leurs revenus en leur fournissant des technologies agricoles améliorées et des infrastructures de marché dans le but de réduire la pauvreté.
En outre, le Congo s’est engagé dans le processus du programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), lancé par l’Union Africaine (UA) et le Nouveau partenariat pour le développement d’Afrique (NEPAD), dont le but est d’accélérer la croissance par la promotion du développement agricole. Grâce à ce programme, le secteur agricole est en pleine mutation au Congo.
Les pouvoirs publics souhaitent réformer ce secteur par le biais de la mécanisation, du désenclavement des petits producteurs et l’agrandissement de la surface moyenne des parcelles, afin de rendre compétitive l’agriculture nationale.
Samedi 29 Janvier 2011 - 14:22
Gaspard Lenckonov
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